BDSM

Nos conseils

Explorez avec nous les multiples facettes de la sexualité. Notre blog offre des informations utiles du Kamasutra au BDSM, en passant par l'utilisation judicieuse des sextoys et des techniques pour raviver la passion dans votre couple. Apprenez à mieux comprendre l'anatomie masculine et féminine et découvrez des conseils sexo pour enrichir votre intimité.
Que vous soyez novice ou averti, nos articles sont là pour inspirer, éduquer et guider vers une expérience sexuelle plus épanouissante. Rejoignez notre aventure pour transformer votre vie sexuelle en un voyage de découverte et de plaisir.

Nos conseils – L'équipe Goliate

Exploration du Kink Sexe : c'est quoi exactement ?

Le terme "kink" désigne des pratiques sexuelles qui sortent des normes traditionnelles, souvent associées au BDSM, à la domination, à la soumission ou aux fétichismes. Dans notre intimité, se cachent parfois des désirs et des curiosités que nous n'osons pas toujours explorer. Les "kinks", ces pratiques sexuelles qui semblent sortir des sentiers battus, sont souvent enveloppés de mystère et de malentendus. Pourtant**, ils représentent une facette fascinante et authentique de notre sexualité.** Dans cet article, nous allons doucement lever le voile sur ce monde méconnu, en abordant avec délicatesse et précision ce que signifie réellement avoir un kink. Loin des clichés et des jugements, nous explorerons ensemble la richesse et la diversité de ces pratiques, en soulignant leur place dans une sexualité épanouie et consentie. Qu’est-ce qu’un Kink ? Un kink, dans son essence, est une inclination ou un intérêt pour une activité sexuelle qui sort de l'ordinaire. Cette "sortie de l'ordinaire" est subjective et varie grandement d'une personne à l'autre. Pour certains, un kink peut être aussi simple que l'exploration du sexe oral ou anal, tandis que pour d'autres, il peut s'agir de pratiques plus élaborées comme le bondage, le shibari (l'art japonais du bondage par cordes), ou les jeux de rôles érotiques. La traduction littérale de Kinky en française, c’est d’ailleurs simplement “Coquin.e”. Les préjugés sur les Kinky’s Les kinks ont souvent été perçus comme tabous ou marginaux. Cependant, dans une société qui évolue vers plus d'ouverture et de compréhension de la diversité sexuelle, ces pratiques commencent à être vues sous un jour nouveau. Il est essentiel de reconnaître que les kinks, lorsqu'ils sont pratiqués de manière consensuelle et sécuritaire, font partie intégrante de la sexualité humaine et peuvent enrichir l'expérience érotique. Les pratiques de Kink Sexe courantes Parmi les kinks les plus courants, nous retrouvons des pratiques telles que le BDSM (Bondage, Discipline, Domination, Soumission, Sadisme et Masochisme), les jeux de rôles, le fétichisme (comme le foot fetish), et bien d'autres. Cela peut être aussi le fait d'explorer les plaisirs prostatiques par exemple. Chacun de ces kinks offre une fenêtre sur les désirs profonds et les fantasmes de l'individu, permettant une exploration personnelle et partagée de la sexualité.  Si je suis Kink, suis-je aussi fétichisste ? Pour démystifier le monde du Kink Sexe, il est essentiel de distinguer ce concept du fétichisme, deux termes souvent confondus mais qui, en réalité, sont complètement différents. Cette distinction, abordée avec un esprit ouvert et pédagogique, nous aide à mieux comprendre la richesse de la sexualité humaine. C’est quoi le fétichisme exactement ? À la différence du Kinky, le fétichiste se concentre spécifiquement sur un objet ou une partie du corps qui devient source d'excitation sexuelle. Contrairement au kink, qui peut englober une variété de pratiques, le fétichisme est généralement plus ciblé. Par exemple, une fascination pour les pieds, connue sous le nom de foot fetish, est un type de fétichisme. Le consentement est clé dans le Kink Sexe ! La base de toute pratique Kink Le consentement est le socle sur lequel repose toute pratique de kink. Il s'agit d'un accord clair et enthousiaste entre adultes consentants, essentiel pour assurer une expérience sécuritaire et agréable pour tous les participants. Dans le domaine des kinks, où les pratiques peuvent être intenses et très personnelles, le consentement prend une dimension encore plus significative. Le consentement doit être clair et évident Le consentement n'est pas seulement un simple "oui" ou "non". Il implique une compréhension et un respect des limites et des désirs de chacun. Cela signifie également être attentif aux réactions de son partenaire et être prêt à ajuster ou à arrêter l'activité si nécessaire. Communiquer sur ses désirs et ses limites La communication est la clé pour une exploration réussie des kinks. Elle permet de partager ses désirs, ses limites, et ses attentes avec son ou ses partenaires. Une communication efficace et bienveillante aide à créer un climat de confiance et d'ouverture, essentiel pour explorer les kinks de manière épanouie. Utiliser des techniques connues pour poser ses limites Il est important de développer des techniques de communication adaptées à ce contexte. Cela peut inclure des discussions préalables détaillées, l'utilisation de "safewords" (mots de sécurité), et des débriefings après les sessions pour partager les ressentis et les expériences. J’ai des pratiques Kink : c’est un problème ? Avant de pouvoir pleinement vivre et partager ses kinks, il est essentiel de les reconnaître et de les accepter en soi. Cette démarche d'auto-acceptation est souvent un voyage intérieur profond, où l'on se confronte à ses propres désirs, parfois en décalage avec les normes sociales. Il s'agit d'un processus d'exploration personnelle, où l'on apprend à s'écouter et à respecter ses propres inclinations sexuelles. Aller au-delà du regard des autres Les kinks peuvent parfois être perçus comme tabous ou hors normes. Il est donc important de travailler sur soi pour dépasser ces barrières sociétales et se libérer des préjugés. Cela implique fréquemment de se défaire de la culpabilité ou de la honte qui peut être associée à ces pratiques. Partager ses Kinks avec quelqu’un Une fois que l'on a accepté ses propres kinks, l'étape suivante est de les partager avec son ou ses partenaires. Cette démarche nécessite une communication ouverte et honnête, ainsi qu'une attention particulière au consentement mutuel. Il est important de créer un espace de dialogue où chacun se sent en sécurité pour exprimer ses désirs et ses limites. Le partage des kinks peut grandement enrichir la relation et l'intimité avec son partenaire. Cela permet de découvrir de nouvelles facettes de la sexualité ensemble, dans un cadre de respect et de confiance. Il est essentiel de toujours veiller à ce que les pratiques soient agréables et acceptées par tous les participants. Nos conseils pour développer votre pratique du Kink Sexe La curiosité pour plus de plaisir L'expérimentation des kinks est une invitation à la découverte de soi et de l'autre. C'est un voyage où la curiosité et l'ouverture d'esprit sont vos meilleurs alliés. Que ce soit en explorant de nouvelles sensations, des jeux de rôles, ou des scénarios BDSM, chaque expérience est une opportunité d'enrichir votre vie sexuelle et de renforcer votre connexion avec votre partenaire. Une expérience différente pour toutes et tous Chaque personne est unique, et de ce fait, chaque exploration des kinks l'est également. Il est important de personnaliser votre expérience en fonction de vos désirs, de vos limites et de celles de votre partenaire. L'expérimentation doit toujours être adaptée à votre niveau de confort et d'intérêt. Par exemple, vous pourriez aimer essayer un sextoy comme notre sextoy spécial point G alors que votre partenaire lui n’en a pas envie. C’est 100% ok. Éviter les jugements au maximum Dans les pratiques Kink, on doit accepter son regard sur soi-même, mais aussi et surtout prenbdre l’autre tel qu’il est. C’est ok si une pratique ne nous convient pas et qu’on n’a pas envie d’aller plus loin, mais l’autre peut aimer ce qui lui plaît, c’est son choix. Alors, ça vous tente ? En abordant les kinks avec ouverture et curiosité, nous nous donnons la chance de mieux comprendre non seulement nos propres désirs, mais aussi ceux de nos partenaires. C'est dans cette compréhension et cette acceptation que réside la clé d'une sexualité épanouie et enrichissante. N'oubliez pas que chaque parcours est unique et que le plus important est de rester fidèle à soi-même, en écoutant et en respectant ses propres limites et celles des autres. Les kinks, lorsqu'ils sont explorés dans un cadre de consentement et de respect mutuel, peuvent ouvrir les portes à une dimension nouvelle et exaltante de l'intimité. L’essentiel c’est de s’amuser et de prendre son pied avec bienveillance !

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Nos conseils – Mister Ose

DIRTY TALK : Le guide des débutant.e.s

Selon une étude australienne menée en 2015 par le Professeur Peter Jonason et son équipe, parue dans les Archives of Sexual Behavior, 92% des personnes interrogées parleraient lors d’un rapport sexuel. Mais qu’est-ce que le Dirty Talk ? De quoi s’agit-il exactement ? Focus aujourd’hui sur cette pratique qui fait grimper la température ! Dirty Talk : Définition Le Dirty Talk désigne une pratique consistant à prononcer des phrases ou des mots plus ou moins osés lors d’un rapport sexuel. Même si initialement le Dirty Talk est associé à des mots exclusivement crus, les scientifiques, à travers leur étude, ont identifié 8 grands thèmes permettant de les catégoriser. Et comme vous allez le voir, il y en a pour tous les goûts ! Les 8 catégories de Dirty Talk Dirty Talk : créer des lien intimes En premier lieu, nous retrouvons la catégorie des liens intimes. En d’autres termes, il s’agit des phrases prononcées pendant l’acte qui ont un lien avec l’affectif. Exemples : « Je t’aime plus que tout ! », « Je te trouve vraiment magnifique… », « J’adore faire l’amour avec toi ». Dirty Talk : Les expressions “réflexes” Deuxième catégorie, les mots ou phrases dites « réflexes » ; ces mots prononcés sans que nous les conscientisions réellement. Exemples : « Oh oui ! », « Encore ! Continue ! », « C’est bon ! » Dirty Talk : les fantasmes Le troisième thème identifié par les chercheurs·ses concerne les fantasmes. Comme son nom l’indique, il s’agit de matérialiser verbalement nos fantasmes personnels et/ou communs. Exemples : « Imagine si quelqu’un nous surprenait », « Imagine qu’on nous regarde baiser », « Imagine que nous sommes deux à nous occuper de toi ». Dirty Talk : les encouragements Quatrième catégorie : les encouragements. Pas besoin de dessin, il est question des phrases que l’on prononce pour encourager sa·on partenaire à continuer ce qu’iel a entrepris. Exemples : « S’il te plait, continue comme ça ! », « Ne t’arrête pas, c’est parfait ! » Dirty talk : en mode instructions En numéro 5, nous retrouvons les instructions. Exemples : « Vas-y plus fort ! Plus vite ! », « Prends-moi par derrière », « Agrippe-toi à mes cheveux » Dirty Talk : les mots pour posséder Le sixième thème concerne la possession. Il s’agit des phrases qui sont prononcées afin d’accentuer le sentiment d’appartenance. Exemples : « Tu es à moi ! », « Tu m’appartiens… » Dirty Talk : les mots pour dominer L’avant-dernier point fait référence à la domination et aux mots qui peuvent résonner comme des ordres. Exemples : « Fais exactement ce que je te dis », « Lèche-moi / suce-moi » Dirty Talk : pour soumettre Enfin, le dernier thème concerne la soumission. À l’inverse de la domination, celui-ci permet d’offrir une très grande liberté à sa·on partenaire. Exemples : « Fais ce que tu veux avec mon corps », « Fais ce que tu veux de moi ». Comment pratiquer correctement le Dirty Talk ? Avant de jouer avec les mots, il est primordial d’en discuter en amont avec sa·on partenaire. Vous pouvez programmer un moment dédié à cette discussion en coupant toute source de distraction (téléphone, télévision, etc…) et parler à cœur ouvert de vos affinités en la matière. Lors d’un rapport, ne vous lancez pas dans une improvisation qui risquerait de mettre à mal ce moment de partage si vous n’avez pas pris le temps d’échanger à ce propos. Les bases du Dirty Talk : communication érotique Le Dirty Talk peut être utilisé pour exprimer des désirs, des fantasmes, des émotions ou des pensées qui sont de nature sexuelle. Cela peut aider à augmenter l'excitation, à renforcer la connexion émotionnelle entre les partenaires et à améliorer l'expérience sexuelle globale. Avant de s’engager sur cette voie, il est important de s’assurer que l’envie est partagée. Celle-ci peut être ponctuelle ou, au contraire, faire partie de vos envies sur le long terme. Aussi, n’oubliez pas d’échanger sur vos limites respectives, que ce soit à propos des phrases ou des mots prononcés. Les bases du Dirty Talk : consentement et confort Comme pour toute pratique sexuelle, le consentement et le confort des partenaires sont essentiels. Certaines personnes peuvent trouver le Dirty Talk excitant et stimulant, tandis que d'autres peuvent le trouver inconfortable ou offensant. Il est important de discuter de ces limites avec un partenaire avant d'engager ce type de communication. Les bases du Dirty Talk : utilisation dans divers contextes Le Dirty Talk peut être utilisé dans divers contextes, y compris pendant les rapports sexuels, les préliminaires, les sextos (envoi de messages textuels à connotation sexuelle), ou même comme une forme de jeu de rôle érotique. Si le Dirty Talk peut être source d’excitation, il peut aussi couper toute envie si vous n’utilisez pas les mots à bon escient. Une fois que ce cadre sera correctement défini, vous pourrez laisser vos imaginations faire le reste. Le Dirty Talk dans la vie sexuelle Le pouvoir des mots est parfois sous-estimé. Et même s’il peut faire grimper la température au lit (ou ailleurs) lors du rapport sexuel, il peut aussi aider à faire monter l’excitation avant l’acte. Par exemple, rien ne vous empêche d’envoyer des sextos à votre partenaire en journée, juste avant de la·e retrouver le soir afin de lui donner un avant-goût de ce qui pourrait l’attendre en rentrant à la maison. Le Dirty talk permet aussi d’accéder à une part de soi-même plus libérée, parfois même, plus sauvage voire plus animale si vous décidez de vous aventurer sur le terrain des mots crus. Quelle que soit votre personnalité, il y aura toujours des mots qui résonneront en vous plus que d’autres. Comment faire si je n’ai pas d’affinités particulières avec le Dirty Talk ? Ce n’est pas une fin en soi. Il ne s’agit pas d’une condition sine qua non pour vivre et partager un moment de plaisir avec quelqu’un. En effet, certaines personnes expriment leur plaisir autrement que par les mots. Il est d’ailleurs possible de communiquer avec sa·on partenaire de façon non verbale : par la respiration, les gémissements, le regard ou même par les gestes. Vous pouvez observer ce qui se passe chez votre partenaire quand vous lui caressez le clitoris en quand vous êtes dans une position particulière comme le Missionnaire. Ne vous en faites pas si vous n’avez pas d’affinité particulière avec cette pratique, vous trouverez toujours un moyen de faire comprendre à votre moitié combien vous appréciez ce moment. Par où commencer le Dirty Talk ? Vous pouvez par exemple vous mettre dans de superbes conditions très sexy pour démarrer de manière douce le Dirty Talk : posez tranquillement pour faire un massage avec notre Huile de Massage au Chanvre, et commencez doucement par quelques mots doux pour voir si ça vous convient d’essayer. Les précautions à prendre lors du Dirty Talk S’il est une précaution à prendre lorsque l’on pratique le Dirty talk, c’est celle de ne pas tomber dans le cliché voire même dans l’irrespect vis-à-vis de l’autre. La pratique nécessite de l’envie (et comme pour tout dans la sexualité, le consentement de sa·on conjoint·e) et de l’écoute avant et pendant le rapport. N’hésitez pas non plus à faire des mises à jour régulières en organisant des moments de discussion, car, on le dit trop peu, les envies de chacun·e peuvent évoluer dans un sens comme dans un autre avec le temps. Et c’est tout à fait naturel ! De plus, si certaines craintes ou réticences persistent, vous pouvez très bien commencer cette pratique en douceur, en piochant des idées dans la catégorie des liens intimes, des phrases réflexes ou des encouragements. Lorsque vous vous sentirez plus à l’aise, vous pourrez passer un cran au-dessus et essayer d’autres choses si vous le souhaitez. J’espère que ces quelques conseils en matière de Dirty Talk auront su répondre aux questions que vous vous posiez sur le sujet. Et n’oubliez pas : ce qui compte avant tout, c’est d’être vous-même !  

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Nos conseils – L'équipe Goliate

Pourquoi la soumission excite ?

C’est quoi la soumission sexuelle ? La soumission sexuelle fait référence à une dynamique érotique ou à un rôle dans lequel une personne se soumet volontairement à la volonté d'une autre. Elle peut s'exprimer de différentes manières et varier en intensité, allant de jeux de rôles légers à des pratiques BDSM (Bondage, Discipline, Domination, Soumission, Sadisme, Masochisme) plus intenses. Les règles importantes dans la soumission sexuelle Voici quelques points clés à comprendre sur la soumission sexuelle : Consentement : La soumission sexuelle est basée sur le consentement mutuel. Cela signifie que toutes les parties impliquées sont d'accord avec la dynamique et les activités pratiquées. Le consentement peut être retiré à tout moment. Communication : Une communication ouverte est essentielle pour établir des limites, discuter des désirs et s'assurer que toutes les parties se sentent en sécurité et respectées. Rôles : Dans une dynamique de soumission, il y a généralement un partenaire dominant (ou "dom") et un partenaire soumis (ou "sub"). Ces rôles peuvent être constants ou interchangeables selon les préférences des participants. Pratiques : La soumission peut inclure une variété d'activités, telles que le bondage, la discipline, la privation sensorielle, la servitude, etc. Les activités exactes dépendent des préférences et des limites des participants. Sécurité : La sécurité est primordiale. De nombreux adeptes du BDSM suivent le principe "SSC" (Sain, Sûr et Consensuel) ou "RACK" (Risk Aware Consensual Kink) pour s'assurer que les pratiques sont consensuelles et réalisées en toute sécurité. Psychologie : Pour certains, la soumission est une libération émotionnelle ou un moyen d'explorer des aspects de leur personnalité dans un environnement contrôlé. Pour d'autres, elle peut être une expression de leur identité ou de leurs désirs profonds. Respect et bien-être : Même si la dynamique peut impliquer le jeu de pouvoir, le respect mutuel est essentiel. Après une session, il est courant de pratiquer l'"aftercare", un moment de soin et de réconfort pour s'assurer que tous les participants se sentent bien et en sécurité. La soumission sexuelle, c’est un choix et pas une obligation Il est important de noter que la soumission sexuelle, comme toutes les pratiques sexuelles, est une question de choix personnel. Tant qu'elle est pratiquée de manière consensuelle et respectueuse, elle peut être une expression saine et épanouissante de la sexualité. Les témoignages sur la soumission Sexuelle Nombreuses personnes apprécient les rapports de domination soumission avec une préférence pour la seconde place. Pourquoi le rôle du soumis dans un jeu de couple est-il excitant ? Explications et conseils pour s’y adonner. Pourquoi tester la soumission sexuelle ? « En m’obligeant à le suivre, mon partenaire m’oblige à lâcher-prise » « Il n’y a que quand Erwan prend les devants que je ne pense à rien. Je me laisse faire, je lui obéis, ma tête se vide », confie Elodie, 30 ans. Si le sexe aide beaucoup d’entre nous à déconnecter, encore faut-il s’abandonner totalement. La soumission impose de ne prendre aucune initiative, autrement dit, de ne plus rien contrôler. La définition même du lâcher-prise, que l’on expérimente dans la vie comme au lit, avec plus ou moins de succès. Dès lors que l’on ne décide plus de la prochaine caresse et qu’on se laisse guider sans réfléchir, on accueille plus facilement le plaisir. Notre cerveau est déconnecté, nous sommes attentifs à chaque mot, chaque geste, si bien que nos sensations sont plus intactes, donc plus plaisantes, comme en témoigne Marjorie, 26 ans : « Si mon partenaire me touche le sexe en mettant sa main sur ma bouche et en tirant mes cheveux, je prends trois fois plus mon pied. La contrainte me plait, je me sens être une petite chose fragile et vulnérable. En m’obligeant à la suivre, mon partenaire m’oblige à lâcher-prise. Je ne peux m’accrocher à rien. Cette position d’infériorité est pour moi excitante car toutes les sensations sont décuplées ». La soumission sexuelle, c’est d’ailleurs un excellent moyen d’essayer le Dirty Talk. L’inconnu, le plaisir de la soumission « Ne pas savoir s’il va me toucher les seins ou les fesses est terriblement bon » En jouant la soumise ou le soumis, on laisse l’autre mener la barque de notre plaisir. Comment prévoir s’il va nous effleurer ou nous mordiller ? Nous embrasser ou nous retourner ? Les surprises se succèdent et d’autant plus si on se bande les yeux. « J’aime les rapports de domination soumission les yeux bandés, raconte Simon, 32 ans. Je ne sais pas à quoi m’attendre. Ma copine décide et chaque initiative de sa part est une surprise, ce qui me procure davantage de plaisir. Je suis face à l’inconnu et ça me met dans des états dingues ! ». Un sentiment que Marjorie partage. Car si le plaisir vient du lâcher-prise et de la perte de contrôle, il se trouve aussi dans l’impossibilité d’anticiper. « Mon partenaire joue le chaud, le froid, il donne le ton du rapport. Ne pas savoir s’il va me toucher les seins ou les fesses, me tendre son sexe ou m’imposer de me masturber est terriblement bon. Comme si le fait d’être toute aussi actrice ôtait une partie de mon excitation car le rapport devient prévisible. Quand on ne joue pas, j’aime savoir comment je vais le toucher ou lui murmurer ce qui me plait mais dans la surprise, mon corps bondit, chaque geste est plus fou ». Soumission sexuelle mais aussi domination « En me soumettant, je le domine » Les rapports de domination soumission s’inscrivent sous la forme d’un jeu. Le couple choisit ensemble du rôle de chacun. Le cadre est intime, défini, et respectueux. Et contrairement aux apparences, le soumis détient aussi le pouvoir ! Physiquement, on pourrait le penser inférieur, mais en réalité, le rapport est à l’équilibre. C’est en décidant d’être soumis et en jouant plus ou moins le jeu que le dominant est orienté. « Il suffit que je ne prenne plus aucune initiative et me replie sur moi-même comme qui dispose pour que Florian comprenne où je veux en venir. Et plus je joue « la faible », plus il joue le fort. Au contraire, si j’ai  envie d’être un peu plus présente, je me montre plus active et il domine moins », nous raconte Hélène, 31 ans. Au fond, le couple oublie rapidement qui est le dominant, qui est le dominé, et l’un a besoin de l’autre pour exercer son rôle. Si le dominé attend du dominant qu’il le guide, le dominant peut se lâcher si le dominé le lui autorise et il fixera ses limites si le dominant va trop loin. Un jeu à l’équilibre, pour un plaisir maximal. Tant que chacun est consentant. Si le sujet vous intéresse, découvrez aussi le témoignage d’alicia, sur la domination sexuelle.

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