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DIRTY TALK : Le guide des débutant.e.s GOLIATE

DIRTY TALK : Le guide des débutant.e.s

Selon une étude australienne menée en 2015 par le Professeur Peter Jonason et son équipe, parue dans les Archives of Sexual Behavior, 92% des personnes interrogées parleraient lors d’un rapport sexuel.

Mais qu’est-ce que le Dirty Talk ? De quoi s’agit-il exactement ?

Focus aujourd’hui sur cette pratique qui fait grimper la température !

Dirty Talk : Définition

Le Dirty Talk désigne une pratique consistant à prononcer des phrases ou des mots plus ou moins osés lors d’un rapport sexuel. Même si initialement le Dirty Talk est associé à des mots exclusivement crus, les scientifiques, à travers leur étude, ont identifié 8 grands thèmes permettant de les catégoriser.

Et comme vous allez le voir, il y en a pour tous les goûts !

Les 8 catégories de Dirty Talk

Dirty Talk : créer des lien intimes

En premier lieu, nous retrouvons la catégorie des liens intimes. En d’autres termes, il s’agit des phrases prononcées pendant l’acte qui ont un lien avec l’affectif.

Exemples : « Je t’aime plus que tout ! », « Je te trouve vraiment magnifique… », « J’adore faire l’amour avec toi ».

Dirty Talk : Les expressions “réflexes”

Deuxième catégorie, les mots ou phrases dites « réflexes » ; ces mots prononcés sans que nous les conscientisions réellement.

Exemples : « Oh oui ! », « Encore ! Continue ! », « C’est bon ! »

Dirty Talk : les fantasmes

Le troisième thème identifié par les chercheurs·ses concerne les fantasmes. Comme son nom l’indique, il s’agit de matérialiser verbalement nos fantasmes personnels et/ou communs.

Exemples : « Imagine si quelqu’un nous surprenait », « Imagine qu’on nous regarde baiser », « Imagine que nous sommes deux à nous occuper de toi ».

Dirty Talk : les encouragements

Quatrième catégorie : les encouragements. Pas besoin de dessin, il est question des phrases que l’on prononce pour encourager sa·on partenaire à continuer ce qu’iel a entrepris.

Exemples : « S’il te plait, continue comme ça ! », « Ne t’arrête pas, c’est parfait ! »

Dirty talk : en mode instructions

En numéro 5, nous retrouvons les instructions.

Exemples : « Vas-y plus fort ! Plus vite ! », « Prends-moi par derrière »,

« Agrippe-toi à mes cheveux »

Dirty Talk : les mots pour posséder

Le sixième thème concerne la possession. Il s’agit des phrases qui sont prononcées afin d’accentuer le sentiment d’appartenance.

Exemples : « Tu es à moi ! », « Tu m’appartiens… »

Dirty Talk : les mots pour dominer

L’avant-dernier point fait référence à la domination et aux mots qui peuvent résonner comme des ordres.

Exemples : « Fais exactement ce que je te dis », « Lèche-moi / suce-moi »

Dirty Talk : pour soumettre

Enfin, le dernier thème concerne la soumission. À l’inverse de la domination, celui-ci permet d’offrir une très grande liberté à sa·on partenaire.

Exemples : « Fais ce que tu veux avec mon corps », « Fais ce que tu veux de moi ».

Comment pratiquer correctement le Dirty Talk ?

Avant de jouer avec les mots, il est primordial d’en discuter en amont avec sa·on partenaire. Vous pouvez programmer un moment dédié à cette discussion en coupant toute source de distraction (téléphone, télévision, etc…) et parler à cœur ouvert de vos affinités en la matière. Lors d’un rapport, ne vous lancez pas dans une improvisation qui risquerait de mettre à mal ce moment de partage si vous n’avez pas pris le temps d’échanger à ce propos.

Les bases du Dirty Talk : communication érotique

Le Dirty Talk peut être utilisé pour exprimer des désirs, des fantasmes, des émotions ou des pensées qui sont de nature sexuelle. Cela peut aider à augmenter l'excitation, à renforcer la connexion émotionnelle entre les partenaires et à améliorer l'expérience sexuelle globale.

Avant de s’engager sur cette voie, il est important de s’assurer que l’envie est partagée. Celle-ci peut être ponctuelle ou, au contraire, faire partie de vos envies sur le long terme. Aussi, n’oubliez pas d’échanger sur vos limites respectives, que ce soit à propos des phrases ou des mots prononcés.

Les bases du Dirty Talk : consentement et confort

Comme pour toute pratique sexuelle, le consentement et le confort des partenaires sont essentiels. Certaines personnes peuvent trouver le Dirty Talk excitant et stimulant, tandis que d'autres peuvent le trouver inconfortable ou offensant. Il est important de discuter de ces limites avec un partenaire avant d'engager ce type de communication.

Les bases du Dirty Talk : utilisation dans divers contextes

Le Dirty Talk peut être utilisé dans divers contextes, y compris pendant les rapports sexuels, les préliminaires, les sextos (envoi de messages textuels à connotation sexuelle), ou même comme une forme de jeu de rôle érotique.

Si le Dirty Talk peut être source d’excitation, il peut aussi couper toute envie si vous n’utilisez pas les mots à bon escient. Une fois que ce cadre sera correctement défini, vous pourrez laisser vos imaginations faire le reste.

Le Dirty Talk dans la vie sexuelle

Le pouvoir des mots est parfois sous-estimé. Et même s’il peut faire grimper la température au lit (ou ailleurs) lors du rapport sexuel, il peut aussi aider à faire monter l’excitation avant l’acte.

Par exemple, rien ne vous empêche d’envoyer des sextos à votre partenaire en journée, juste avant de la·e retrouver le soir afin de lui donner un avant-goût de ce qui pourrait l’attendre en rentrant à la maison.

Le Dirty talk permet aussi d’accéder à une part de soi-même plus libérée, parfois même, plus sauvage voire plus animale si vous décidez de vous aventurer sur le terrain des mots crus. Quelle que soit votre personnalité, il y aura toujours des mots qui résonneront en vous plus que d’autres.

Comment faire si je n’ai pas d’affinités particulières avec le Dirty Talk ?

Ce n’est pas une fin en soi. Il ne s’agit pas d’une condition sine qua non pour vivre et partager un moment de plaisir avec quelqu’un.

En effet, certaines personnes expriment leur plaisir autrement que par les mots. Il est d’ailleurs possible de communiquer avec sa·on partenaire de façon non verbale : par la respiration, les gémissements, le regard ou même par les gestes.

Vous pouvez observer ce qui se passe chez votre partenaire quand vous lui caressez le clitoris en quand vous êtes dans une position particulière comme le Missionnaire.

Ne vous en faites pas si vous n’avez pas d’affinité particulière avec cette pratique, vous trouverez toujours un moyen de faire comprendre à votre moitié combien vous appréciez ce moment.

Par où commencer le Dirty Talk ?

Vous pouvez par exemple vous mettre dans de superbes conditions très sexy pour démarrer de manière douce le Dirty Talk : posez tranquillement pour faire un massage avec notre Huile de Massage au Chanvre, et commencez doucement par quelques mots doux pour voir si ça vous convient d’essayer.

Les précautions à prendre lors du Dirty Talk

S’il est une précaution à prendre lorsque l’on pratique le Dirty talk, c’est celle de ne pas tomber dans le cliché voire même dans l’irrespect vis-à-vis de l’autre.

La pratique nécessite de l’envie (et comme pour tout dans la sexualité, le consentement de sa·on conjoint·e) et de l’écoute avant et pendant le rapport. N’hésitez pas non plus à faire des mises à jour régulières en organisant des moments de discussion, car, on le dit trop peu, les envies de chacun·e peuvent évoluer dans un sens comme dans un autre avec le temps. Et c’est tout à fait naturel !

De plus, si certaines craintes ou réticences persistent, vous pouvez très bien commencer cette pratique en douceur, en piochant des idées dans la catégorie des liens intimes, des phrases réflexes ou des encouragements. Lorsque vous vous sentirez plus à l’aise, vous pourrez passer un cran au-dessus et essayer d’autres choses si vous le souhaitez.

J’espère que ces quelques conseils en matière de Dirty Talk auront su répondre aux questions que vous vous posiez sur le sujet.

Et n’oubliez pas : ce qui compte avant tout, c’est d’être vous-même !